Aujourd’hui, à l’atelier d’écriture, c’était l’heure de choisir le nom de son roman. Quand j’ai dit à l’animateur que j’hésitais entre « Et dieu créa Mamie Nova », « La joie d’être une mandarine », et « Entre les doigts, le vide. » ; il m’a répondu qu’à ce stade, je devrais être capable de choisir ce qui correspondrait le mieux à mon écrit. Je lui ai rétorqué sans faiblir que très sincèrement tous ces choix pouvaient s’appliquer à mon roman ; qu’aucun d’entre eux ne trahiraient son contenu. Je crois qu’il a compris à qui il avait affaire. Alors il m’a conseillé de ne plus revenir.
Ne pas être sélectionnée dans les 100 meilleurs poèmes du concours local qui ne comptait que 105 participants m’avait déjà fichu un coup au moral, mais alors, me faire virer d’un atelier d’écriture gratuit, tenu par des gens subventionnés par la région, ça, ça m’a fait ouvrir les yeux. Bien grands ouverts les yeux. Les gens y z’y comprennent donc rien au talent. J’en étais déjà un peu persuadée depuis là fois où j’avais été tant malade que, chez mamie, j’avais dû regarder la télévision pendant un mois pour ne pas crever d’ennui. Plus jamais ça. Dans ma télévision, y’avait des gens qui faisaient des tours de magie, Sylvain Mirouf qu’il s’appelait, le plus beau. Il avait l’air gentil mais il était mauvais. Il aurait dit buvez ce vin car ceci est mon sang, je suis sure que des gens l’auraient fait. Mais pas moi. Non, pas le sang de Sylvain Mirouf.
Je pressens toutes mes envies d’uriner, ça fait bien longtemps que je ne me fais plus avoir. Je vais toujours aux cabinets à temps. Parfois in extremis mais toujours à temps. Du coup, si je peux prévoir un truc pareil, je peux écrire un livre, j’en ai la force. Mon envie de ne pas me faire dessus est beaucoup moins grande que celle d’écrire un livre tout en entier. Je pourrais même aller jusqu’à me faire pipi dessus, s’il le fallait. Je dirais que c’est un tour de pisse-pisse, et je le dédicacerais à Sylvain Mirouf. Bouffez ce pain, ceci est mon corps, mais je serais vous je ne mangerais pas la croute.
Ne pas être sélectionnée dans les 100 meilleurs poèmes du concours local qui ne comptait que 105 participants m’avait déjà fichu un coup au moral, mais alors, me faire virer d’un atelier d’écriture gratuit, tenu par des gens subventionnés par la région, ça, ça m’a fait ouvrir les yeux. Bien grands ouverts les yeux. Les gens y z’y comprennent donc rien au talent. J’en étais déjà un peu persuadée depuis là fois où j’avais été tant malade que, chez mamie, j’avais dû regarder la télévision pendant un mois pour ne pas crever d’ennui. Plus jamais ça. Dans ma télévision, y’avait des gens qui faisaient des tours de magie, Sylvain Mirouf qu’il s’appelait, le plus beau. Il avait l’air gentil mais il était mauvais. Il aurait dit buvez ce vin car ceci est mon sang, je suis sure que des gens l’auraient fait. Mais pas moi. Non, pas le sang de Sylvain Mirouf.
Je pressens toutes mes envies d’uriner, ça fait bien longtemps que je ne me fais plus avoir. Je vais toujours aux cabinets à temps. Parfois in extremis mais toujours à temps. Du coup, si je peux prévoir un truc pareil, je peux écrire un livre, j’en ai la force. Mon envie de ne pas me faire dessus est beaucoup moins grande que celle d’écrire un livre tout en entier. Je pourrais même aller jusqu’à me faire pipi dessus, s’il le fallait. Je dirais que c’est un tour de pisse-pisse, et je le dédicacerais à Sylvain Mirouf. Bouffez ce pain, ceci est mon corps, mais je serais vous je ne mangerais pas la croute.
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